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28 November 2006

and The Lover in Spanish is El Amador

What means this word "Quebecois"?

From Paul Wells at Macleans, comes this transcript of a q & a with reporters involving Lawrence Cannon and Marjory LeBreton that demonstrates M. Cannon has some difficulty understanding his own point. Like his problem with understanding what is a "federal spending power." Cannon even manages to mangle the explanation in both official languages, virtually simultaneously.

While normally we'd just link, let's give the whole thing and hope Paul is too busy moving his book that he will forgive your humble e-scribbler. [BTW, buy the book.]

Bien, in English the Quebecer is a Québécois

Good figuring this crap out, ladies and gentlemen of Canada:

Question: Why did you use the word Québécois in English? I think we're all wondering why did you use the word Québécois in English and not Quebecer? And my question, especially for Ms. LeBreton, and I guess that's why people are suspicious. Is that a reference to some sort of ethnic identity of what it is to be (inaudible)?

Hon. Marjory LeBreton: Well, I'm an English-speaking Canadian and I refer to -- I call -- I say Québécois. I believe -- I believe that in the country and certainly we've seen evidence over the past few days as cabinet ministers have been around the country there's a wide degree of acceptance for the prime minister's leadership on this issue.

Question: (Inaudible) with all due respect people (inaudible).

Hon. Marjory LeBreton: Well, I know Anglophone Quebecers who call themselves Québécois so you know —

Question: They call themselves Quebecers. I'm sorry, with due respect, I live in Quebec and English people talk to themselves about Quebecers, not Québécois. Why did you use this French word in an English motion? Explain to us the rationale for that. There's a word in English for that and please explain to us why you're not using it.

L'hon. Lawrence Cannon: Non, écoutez, c'est bien clair là, bien clair la motion qui a été présentée par le Bloc québécois parlait de Québécois et de Québécoises dont ne référait pas à autre chose que des Québécois et des Québécoises.

Question: Why in English?

Hon. Lawrence Cannon: Bien, in English the Quebecer is a Québécois. Alors il faudrait que vous demandiez à monsieur Duceppe parce que nous on sait —

(...)

Question: Can you — to follow up on Hélène's question, just to make it very, very clear, especially to my readers at The Gazette, when you talk about les Québécois does it include every resident of Quebec regardless of which boat their ancestors came over on?

Hon. Lawrence Cannon: No, it doesn't. It doesn't. Let's be clear on this. Four hundred years ago, four hundred years ago when Champlain stepped off and onto the shores in Quebec City he of course spoke about les Canadiens. Then as the debate went on on parlait des Canadiens français. Et au Québec on parle des Québécois maintenant qui occupent cette terre-là, Amérique. Il est fort possible — non seulement il est fort possible, il est tout à fait évident qu'il y ait des Canadiens français qui demeurent à l'extérieur du Québec, qui demeurent en Ontario, qui demeurent au Nouveau-Brunswick, qui demeurent partout au pays. Et donc dans ce sens-là nous on a répliqué à la motion que le Bloc québécois a mise de l'avant, une motion qui a dit singulièrement les Québécois et les Québécoises forment une nation. On dit, oui, ils forment une nation et à deux reprises, plus à quatre occasions, à l'occasion d'élections ils ont manifesté leur attachement au Canada. Ce soir, cette résolution-là, après 40 ans, est en train de reconnaître les décisions qui ont été entérinées à plusieurs occasions par des Québécois et des Québécoises de dire nous on fait partie du Canada. Nous on continue de construire le Canada. Et c'est ce que cette résolution-là formellement dit ce soir.

Question: Je ne suis pas une descendante de monsieur Champlain et tous ceux qui n'ont pas des noms canadiens-français ne sont pas des Québécois selon votre définition.

L'hon. Lawrence Cannon: Non, pas du tout, madame Buzzetti.

Question: Il y a plein de gens qui sont arrivés (inaudible).

L'hon. Lawrence Cannon: Non, non, mais pas — et moi aussi parce que ma famille est débarquée en 1795. Est-ce que je me considère comme étant un Québécois? Oui, je me considère comme étant un Québécois et ceux qui se considèrent comme étant des Québécois ils peuvent bien le porter. Mais je ne pense pas qu'il y ait question de forcer quelqu'un qui ne se sent pas comme étant un Québécois qui doit être nécessairement lié à cette chose-là et ça c'est le dilemme dans lequel le Bloc québécois s'est toujours trouvé. D'une part faire reconnaître par l'Assemblée nationale l'intégrité du territoire et d'autre part dire que les Québécois ou les Quebecers comme vous dites font partie de ce territoire-là c'est faux parce qu'il y a des gens qui fondamentalement ont opté pour le Canada et c'est ce que nous reconnaissons ce soir. Quand on a demandé au Bloc québécois d'accepter cette chose-là c'est ce qu'ils acceptent tacitement, que les Québécois font partie de la nation canadienne dans un effort d'unité nationale et c'est ce qu'on reconnaît.

Question: (Inaudible) Montrealers why they're not Québécois.

Hon. Lawrence Cannon: I didn't say that.

Question: Well, you said that it doesn't — you said it doesn't apply to people that aren't French.

Hon. Lawrence Cannon: I didn't say that they're not Québécois. What I'm saying here, and the reference that the Bloc Québécois has made is that they've made the Francophone pure laine. That's the intention. The intention is to be able to divide. We are taking the same words and we are saying no. On two separate occasions - and I'm repeating myself - on four provincial elections Quebecers have said no, we are voting for a federalist government, we are voting no to your proposal, we are part and parcel of Canadian unity and that's what we are indicating here. We're not playing semantics with the words. We are saying that that is a formal decision that was taken by Quebecers years ago and here's the first, first group of sovereingtists that are admitting this fact of life. Mr. Duceppe got up in the House the other day and you heard him talking about il faut reconnaître la réalité. On reconnaît la réalité. Les Québécois vous ont dit non à deux occasions. Et maintenant les Québécois vous ont dit — non seulement ils vous ont dit non, parce que la proposition ne se sépare pas, les Québécois vous ont dit formellement depuis qu'on est ici on chemine à l'intérieur du Canada. On est non seulement partie du processus, we are also making the country and that's what they've been saying to us.